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 carnage désincarné › ft. tara

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Isaac Napkey
Isaac Napkey



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MessageSujet: carnage désincarné › ft. tara   carnage désincarné › ft. tara EmptyMer 14 Juin - 19:21

carnage désincarné

Voile scintillant, un peu flou, trop sombre, pas assez sobre. Tu déambulais, animal errant, au milieu des routes. Et la lune t’observait. Et les étoiles spéculaient. C’était pas le rush, par encore, le calme avant la tempête. T’aimais te retrouver entre deux mondes. Il y a ceux qui rentrent chez eux pour retrouver leur existence parfaitement rangée. Il y a ceux qui rentrent dans les bars et n’en ressortent qu’au petit matin, abîmés par l’alcool, la vie, l’univers. Et il y a toi. Qui sort quand on rentre, et rentre quand on sort. En décalage avec les foules. Tu fuis le cheptel et sollicite la solitude. Des phares fuyards, des éclats de voix furtifs, dans un rythme lent, tu marchais, tu arpentais les rues désertes, Galway t’appartenait presque. Le regard qui se perdaient à gauche, à droite, ton corps qui suivait, t’étais instable, t’étais bancal, ivre d’alcool, ivre de poison, ivre de colère. Picoler pour oublier, oublier de t’arrêter. Et les verres se sont enchaînés. Et les rails t’ont déraillés. Alors t’as essayé de prendre l’air, de t’aérer le corps et l’esprit, marcher dans la direction opposée à ton foyer, tu ne t’en étais même pas rendu compte. T’as simplement continué. Tout droit. Tes amis à usage unique n’ont pas remarqué ton absence, ton errance, ils sont probablement morts, endormis entre deux tables, deux chiottes, deux vomis. T’y as échappé belle. Tes mains sur ton visage, longue inspiration. T’as attrapé le cadavre de ton paquet de cigarettes, piétiné, malmené, ultime bout de mort qui n’attendait que d’être consumé. Tu l’as porté à tes lèvres avant que le papier ne s’embrase, bouffée néfaste, bonheur mortel. Tes semelles claquante, ton corps tanguant, tu te dirigeais d’un point a, à l’autre bout du monde, de la rue, du trottoir, tu ne savais pas quand tu t’arrêterais, si tu t’arrêterais. Le soleil ne tarderait pas à se lever. Oiseau nocturne, il te fallait rentrer chez toi, mais tu ne voulais pas, pas de suite. Tu préférais vivre encore un peu, jouer avec le danger, danser avec les quelques rares voitures qui t’évitaient de peu, narguer la mort.  Ton corps lourd. Ton âme pesait. Le poids des remords et des regrets t’empêchaient d’être pris dans ce flottement si propre à l’alcool. T’avais les pieds sur terre, l’esprit embrumé, le cœur amoché. T’avais quitté l’est pour le nord de la ville. T’aimais ce petit bout de terre. C’était calme la nuit, c’était agréable, c’était reposant. Abandonner le brouhaha du monde alcoolisé, damné, misérable. Tu ne représentais rien, tu ne valais rien, tu faisais partie intégrante de ce tas immonde que formaient les hommes de cet univers, et pourtant, tu les fuyais, c’était comme essayer de se détacher de sa propre ombre, elle finissait toujours par te rattraper. Les rives du Corrib avaient accueilli ton cadavre. Tu te traînais. Mal de tête. Mal au bide. Mal tout court. T’as posé ta main sur le minuscule rempart qui te séparait d’une chute probable au milieu des canards et autres poissons. Longue inspiration. Galway tanguait. C’était peut-être toi. C’était peut-être un peu des deux. Sang écarlate qui se baladait dans tes veines, nourrissait tes organes, te maintenait en vie, il n’avait plus rien d’une essence vitale, souillé de liqueur et de produits nocifs en tous genres.  T’as posé ton cul sur les pierres crasseuses. Ton bout de mort éteint depuis des lustres. Et ça tournait. Et c’était douloureux. T’as jeté ton mégot sur la route, vieille maître abandonnée lâchement après quelques minutes d’extase. T’as fermé les yeux basculant ta tête en arrière. Ivre. Camé. Tu flirtais avec le danger. Chute potentiellement mortelle, au pire tu te noyais, au mieux tu te laissais emporter par le courant, incapable de lutter. Tu t’es étalé de tout ton long sur ce rempart fragile, branlant, une main derrière la tête, l’autre dans le vide, se laisser dépérir quelques minutes seulement, savourer le silence et l’air frais qui te caressait doucement le visage. C’était agréable d’aller à contresens, de ne pas suivre le troupeau, de s’égarer pour mieux vivre.
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Tara Sullivan
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MessageSujet: Re: carnage désincarné › ft. tara   carnage désincarné › ft. tara EmptyVen 16 Juin - 15:00

CARNAGE DESINCARNE× ft. ISAAC & TARA
Ton p’tit corps qui déambulait dans les p’tites rues irlandaises. La fraîcheur de la nuit qui se pose sur ton doux visage. Brise légère qui fait flotter ta chevelure blonde. Ta chevelure blonde tressé sauvagement. Vulgairement. T’aime la nuit. T’aime le silence et le brouhaha à la fois que la nuit peut te réserver. T’avance sans but précis. T’sais que t’as quelques heures devant toi avant de le retrouver. Lui. Lui qui a mordu ton cœur de ses crocs venimeux. T’avais pas envie. Non ce soir t’avais envie d’être loin de cela. Loin de ce qu’il faisait. Il n’aurait pas sa poupée à ses côtés ce soir. T’sais qu’il va-t’en vouloir. Qu’il va te gonfler avec ça. Mais jamais personne n’a réussi à aller contre ce que t’voulais. T’as jamais céder. Jamais. Fière et la tête haute. Tes barrières qui t’entourent. Ton caractère qui te protège. On te prend pour cette poupée fragile que tu n’es pas. Pour ce p’tit oisillon tomber du nid. Tu leur ris au nez. T’as été élevé à la dure. On n’a jamais voulu de toi. Malgré ton regard envoûtant. Malgré ta jolie chevelure. Malgré ton visage de poupée en porcelaine. On t’a toujours ignoré. On t’a toujours mis à l’écart. Tu t’es faite toute seule. On a essayé de te faire plier. De te mettre dans des cases. Jamais. Jamais de la vie. Il est hors de question. Hors de question que t’devienne ses filles qui se soumettent ainsi. C’est pourquoi ça explose si souvent entre lui et toi. Deux fort caractère qui s’aiment beaucoup trop. Amour et violence. Votre quotidien. Tes pas qui te mènent sur les rives du fleuve. T’aime bien cet endroit. T’aime t’y promener la nuit. Il n’y a pas beaucoup de monde. T’aime pas la foule. T’aime pas le monde. T’es une louve solitaire. T’es pas la plus sociable du monde. T’apprécie certaine personne. Les chanceuses. Celle qui touche ton p’tit cœur. Au fond. Oui au fond t’as rien d’une tigresse. T’peux être tendre. Un vrai petit agneau. Faut juste marcher dans ton sens. Pas contre toi. Tu t’accoudes un instant sur le rempart. Tes yeux bleus dans le vague. T’respire. Respire l’air frais. L’oxygène qui te noie. Tes yeux qui se ferment. Quelques secondes. Quelques minutes. T’en oublie le temps qui s’écoule. T’imagine ta vie. Ta vie. Si ta mère ne t’avais pas abandonnée. Si elle avait le courage de te garder. De t’assumer. Ta vie si t’avais pas été balloter de famille d’accueil en famille d’accueil. Si t’avais pas été aussi mal traité. Si tu l’avais pas rencontré Lui. Si tu n’avais pas rencontré ton beau serpent. Serais-tu ainsi. Serais-tu aussi mauvaise. Autant sur la défense. Aussi fermée. Serais-tu aussi perdue au fond. Si. Si. Avec des si on referait le monde entier. Un soupir qui s’échappe d’entre tes lèvres. Ta tresse sauvage qui ondule sur tes épaules au rythme de la douce brise. Ton téléphone qui vibre dans ta poche. Ton sourire qui se dessine. T’répond pas. T’as encore envie d’un instant. Un instant tranquille. Avec toi-même. Ton téléphone qui vibre de nouveau. Encore et encore. T’écoutes les messages qui t’incendie. T’en a que faire. T’éteins ton téléphone. Et tu reprends tranquillement ta route. Puis ton âme croise une autre âme. T’le vois au loin. T’le reconnais. T’l’aime pas. T’le vois s’affaler sur le rempart. Tu résistes. Tu résistes fort pour ne pas le pousser dans le fleuve. Pour ne pas faire tomber sa carcasse de l’autre côté. T’te bats vraiment. Puis quelques pas. Quelques pas vers lui. Ton bras qui s’approche de lui. Non. Tara. Non. Ton bras qui repart vers toi. Et ta voix qui résonne dans le silence de la nuit. « hey ! t’es mort ? ». T’es froide. T’as le visage fermé. T’as pas envie de faire la discussion avec lui. T’veux juste t’assurer qu’il est vivant qu’on ne t’accuses pas toi, de l’avoir assassiner.
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